Une envie d’avoir ses propres couleurs? L’héraldique, ou l’étude des armoiries, est fait pour vous !

Tout d’abord, il faut savoir que l’héraldique du moyen-âge est différent de celui que l’on connait actuellement. A l’époque, il s’adresse à toutes personnes désirant se distinguer sur champs de bataille. Peu importe que vous soyez noble ou paysan, chacun peut réaliser ses armoiries selon les règles du moyen âge que nous allons voir plus loin. Créé à la fin du XIe siècle pour pouvoir se différencier lors de batailles, les hommes d’armes portent généralement les couleurs de la personne pour laquelle ils combattent. Imaginez si chacun portait ses propres couleurs au milieu de la cohue, il était impossible de différencier une fleur d’une coquille. Nous retrouvons donc des signes distinctifs comme la croix rouge sur fond blanc « d’argent à la croix de gueule » ou simplement la croix de St Georges, porté, généralement, par l’armée anglaise lors de la guerre de cent ans, mais aussi par la ville de Padoue en Italie par exemple.
Une règle qui va de paire
Bien ! Comme nous avons vite fait le tour de l’histoire de l’héraldique, passons aux règles. En blason, il y a trois sortes d’émaux :
– Les émaux (couleurs) : le rouge dit « gueule », le vert dit « cinople », le bleu dit « azur » et le noir dit « sable ».

– Les métaux : le jaune dit « or » et le blanc dit « argent ».

– Les fourrures : le vair et l’hermine.

Les émaux ne touchent que des métaux et inversement, mais un émail ne peut pas toucher un autre émail, pareil pour les métaux. Reprenons l’exemple précédent : la croix de St Georges est une croix de gueule (rouge) qui est une couleur sur un fond blanc (d’argent) qui est un métal. Les fourrures permettent de remplir l’ensemble d’une partie des armes tout en respectant la règle couleur sur métal/métal sur couleur. Simple finalement non?
Article en cours d’écriture…
